Dans les hauts cantons à la rentrée dès septembre 2019, Scribus ouvre des sessions de formations afin de permettre de limiter la fracture numérique. Ces fomations seront ouvertes à tous et gratuites pour les adhérents de l’association dont la cotisation est de 10.00€ par an. Le but de ces formations est de rendre autonomes les usagers sur leurs espaces dématérialisés et d’effectuer leurs démarches en toute séréntité à l’aide d’un ordinateur, d’une tablettes ou d’un smartphone. Les sessions seront d’une durée de 45 minutes et les places sont limitées afin de garder la confidentialité nécessaire. Les sessions ne sont pas limitées pour les adhérents.
Pour de plus amples renseignements : scribus.occitanie@free.fr ou 06 07 36 36 15.
Je salue, bien entendu, cette initiative nécessaire face à la dématérialisation des services de l’état. Une dématérialisation vécue de façon violente par les usagers novices ou inexpérimentés en informatique. Cependant je regrette que la ville de Sète n’ait pas sollicité les associations telles que Scribus afin de prendre part à cette action nécessaire pour limiter la fracture numérique.
Nous avons contacté la mairie par courrier et nous sommes dans l’attente de son aimable retour.
Comme j’en avais parlé il y a plusieurs mois, le déploiement de la fibre optique creuse encore plus le fossé des inégalités et de la fracture numérique.
Scribus est de plus en plus sollicité pour former les usagers aux plates-formes dématétialisées sans aucun financement des administrations concernées.
Extrait de l’article de la Gazette:
Dans un rapport du 8 juillet 2019, la Cour des comptes se penche sur l’efficacité du « service public du numérique éducatif », six ans après sa création par la loi de refondation de l’école de la République. Ses conclusions sont accablantes : l’Etat n’a eu aucune stratégie ambitieuse, laissant collectivités comme enseignants naviguer à vue, et engendrant de très fortes inégalités d’équipements selon les territoires.
Malgré des investissements conséquents, 2 milliards d’euros pour
les collectivités, et 300 millions d’euros pour l’Etat, entre 2013 et
2017, le service public du numérique éducatif n’a pas été à la hauteur
de son ambition initiale. Telles sont les conclusions accablantes de la
Cour des comptes dans son rapport
du 8 juillet 2019 intitulé « Le service public numérique pour
l’éducation : Un concept sans stratégie, un déploiement inachevé ».
Le premier écueil constaté est le manque cruel de stratégie de
l’Etat. « L’enjeu pour le système scolaire est de former au numérique
les citoyens et les professionnels de demain, qui ne pourraient sans
cela, ni exercer la plupart des métiers, ni même s’insérer dans la
société », note en préambule la Cour des comptes. Or la stratégie de
l’Etat n’a pas été à la hauteur.
Une politique de guichet peu innovante
« La façon de déployer le nouveau service public du numérique
éducatif […] est restée, dans sa conduite, d’une facture très
classique », notent les Sages. Pas d’objectifs clairs, appels à projets
sans stratégie préalable, qui se sont traduits « par une politique de
guichet peu sélective ».
Il n’y a eu, de la part de l’Etat, aucune analyse de l’existant et
des besoins à pourvoir, « dans une logique d’harmonisation des
équipements, services et offres numériques pour les élèves selon les
strates d’enseignement », regrette la Cour. Surtout, la formation des
enseignants qui devait en toute logique accompagner la transformation
pédagogique attendue par cette stratégie numérique, n’a pas eu lieu.
Mettre la charrue avant les boeufs
Du point de vue des équipements, il aurait sans doute fallu s’assurer que toutes les écoles et les établissements soient équipés avant de déployer la dématérialisation globale….